"Kunst Shot "
Sperm & acrylic on canvas 200 x 300 mm
Kunstshot is a humorous project
It consists of a series of monochrome canvases where the artist has ejaculated, mimicking by this way the stereotypes of pornographic films.
In this way, the artist may declare loudly that he has had fun doing this painting, which, as many people think artists are wankers, he has done an act of creation, is a revisited action dripping, and many humorous wink.
Apart from this, the work seeks to question the «intellectual masturbation». This corresponds to the discourse and mythology of some gallery or artists create about the works.
Although in line with the fact that the concept and discourse can prevail over the plastic result, he denounces abuses that will increase the divide between contemporary art and public.
The choice of monochrome is not trivial, it is the archetype of works that critics of contemporary art will be mentioned to give reason.
Instead of the porn industry in our society is also addressed, now evokes a splash milk in public and ejaculation has become a cliché. The splash itself becomes the form of eroticism.
The masturbation taboo are also covered.
Finally, the series of KunstShot part of a larger art project that questions the art market.
Indeed, it is part of a proposed sale of sperm, from the continuity of Piero Manzoni, where the artist would propose his sperm, which can be purchased by collectors / ers wishing to have a child and / or a work of art signed by the artist. The vial can be used for fertilization, pregnancy can be completely stopped and the fetus can be harvested preserved in formalin. Ethics is undermined. The project seeks to point out the trade in children, lack of ethics of some surrogate mothers, adoption of children by some star to ignore ethics and common sense ... .., but also by extension, the lack of consideration of the human person in the hyper-capitalism. Can be drawn through the logic of Manzoni?Sperme et acrylique sur toile 200 x 300 mm 2010
Kunstshot est un projet humoristique
Il consiste en une série de toiles monochromes sur lesquelles l’artiste a éjaculé, imitant de la sorte les stéréotypes des films pornographiques.
De cette façon, l’artiste peut déclarer haut et fort qu’il a éprouvé du plaisir à faire cette toile, que, comme beaucoup le pense, les artistes sont des branleurs, qu’il a réalisé un acte de création, fait un action dripping revisité, et autant de clin d’œil humoristique.
Outre cet aspect, le travail cherche à mettre en question la «masturbation intellectuelle». Celle-ci correspond aux discours, voire mythologies, que certains artistes ou galeristes créent autours d’œuvres.
Bien qu’en adéquation avec le fait que le concept et le discours peuvent primer sur le résultat plastique, l’artiste dénonce certains abus qui viennent augmenter la fracture entre art contemporain et grand public.
Le choix du monochrome n’étant pas anodin, il est l’archétype d’œuvres que les détracteurs de l’art contemporain vont citer pour se donner raison.
La place de l’industrie pornographique dans notre société y est aussi abordé, désormais, une éclaboussure lactée évoque au sein du grand public une éjaculation et est devenu un cliché. L’éclaboussure en elle-même devient forme d’érotisme.
L’onanisme et le tabou qui l’accompagne sont aussi traités.
Enfin, la série des KunstShot s’inscrit dans un projet artistique plus vaste qui questionne le marché de l’art.
En effet, il s’inscrit dans un projet de vente de spermatozoïdes, allant dans la continuité de Piero Manzoni, où l’artiste proposerait son sperme, pouvant être acheté par les collectionneuses/eurs désirant avoir un enfant et/ou une œuvre d’art signée de l’artiste. La fiole pouvant être utilisée pour une fécondation, la grossesse complète peut être arrêtée et le fœtus récolté peut être conservé dans du formol. L’éthique est mise à mal. Le projet cherche à montrer du doigt le commerce d’enfants, le manque d’éthique de certaines mères porteuses, l’adoption par certaines star d’enfants au fi de l’éthique et du bon sens….., Mais aussi, par extension, le peu de prise en compte de la personne humaine dans l’hyper capitalisme. Peut-on tirer jusqu’au bout la logique de Manzoni ?
"Dead Roses"
Seropositive blood on paper 170 x 230mm
Wilted roses symbolize seropositivity. Symbol of love but also of silence and discretion, the rose is as dangerous by the thorns. They are dying. Although there is no possibility of contamination, the presence of this blood so close concern to the viewer and confront him with his prejudices.
Sang de séropositif sur papier dessin 170 x 230 mm
Des roses fanées viennent symboliser la séropositivité. Symbole d’amour mais aussi de silence et de discrétion, la rose est aussi dangereuse par ces épines. Celles-ci sont en train de mourir. Bien qu’il n’y ai aucune possibilité de contamination, la présence de ce sang si proche inquiète le spectateur et le confronte à ses préjugés.
«Humour noir»
black & withe photography 500x700mm
Clown and animals masks, usually worn during festivals and carnivals are here worn by people trying to commit suicide. A paradoxical aspect of irony appears, the clown figure, for example, rather associated with joyousness and celebration, circus, here comes a gesture associated with morbid, hard, sad and black. Furthermore the association of opposites, the speech is also ill-being of people and the «masks» that one carries in society. What we see gives us has never been stronger. Social networks, blogs, events where you must appear, cause some people to maintain a certain image. Social status and family are no exception to this rule seem, car, home, work, family, everything must seem to go well, in the standards seen in neighbors, colleagues, family.
This sometimes leads carnival depression and suicide in advance too, hidden.
On the other hand we can also see a play or a festive character. In some societies, death is welcomed as a happy event and leads to certain parties. Without going so far, we can still ask ourselves the question of euthanasia and the relief that it brings in some people, the act of suicide is then an act of deliverance, relief.
The spectacle and hyper media coverage of the death through the news and movies also comes to echo in this work, the fascination and attraction to death, his aesthetic?
photographies noir et blanc 500x700mm
Des masques de clown et d’animaux, généralement portés à l’occasion de fêtes et carnavals sont ici portés par des personnes en train de suicider. Un aspect paradoxal voir ironique apparaît, la figure du clown, par exemple, plutôt associée à la joyeuseté et à la fête, au cirque, vient ici s’associer à un geste morbide, dur, triste et noir. Outre cette association des opposés, le discours porte aussi sur le mal-être des gens et sur les « masques » que l’on porte en société. Ce que l’on donne à voir de nous n’a jamais été aussi marqué. Les réseaux sociaux, blog, soirées où il faut paraître, poussent certaines personnes à entretenir une certaine image. Le statut social et la famille n’échappent pas à cette règle du paraître, la voiture, la maison, le boulot, la famille, tout doit paraître aller bien, dans les normes, au vus des voisins, des collègues, de la famille.
Ce carnaval entraîne parfois des dépressions et le suicide avance lui aussi, masqué.
D’autre part nous pouvons aussi y voir un jeu ou un caractère festif. Dans certaines sociétés, la mort est accueillie comme un heureux évènement et entraîne certaines fêtes. Sans aller aussi loin, nous pouvons quand même nous poser la question de l’euthanasie et du soulagement que celle-ci apporte chez certaines personnes, l’acte suicidaire étant alors un acte de délivrance, de soulagement.
La spectacularisation et l’hyper médiatisation de la mort à travers l’actualité et les films vient aussi faire écho dans ce travail, la fascination et l’attractivité de la mort, son esthétique ?